dimanche 29 mars 2015

Prenez du bon temps !

FAITES-VOUS PLAISIR.
Les moments de détente avec la famille ou les amis sont rares. Le stress lié au travail ou à la pression de l’environnement a pris le dessus et il n’est pas toujours évident de prendre du bon temps dans une journée. Cependant, si vous ne souhaitez pas craquer, c’est indispensable à votre bien-être.
Puisque nos journées sont bien chargées, vos moments de détente ne doivent pas durer plusieurs heures. C’est pour cette raison que vous devez trouver une activité qui vous fera du bien assez rapidement. D’ailleurs, le simple fait d’y penser doit déjà vous rendre heureux.
En discutant avec les personnes, on constate que les activités pour se faire plaisir sont très variées, cela va :
 De la ballade en forêt.
 D’une activité physique (foot, tennis, musculation).
 Se plonger dans les livres historiques.
 Cuisiner de bons petits plats pour soi et sa famille.
Je pourrai ajouter encore des dizaines d’activités, mais le plus important est de trouver celle qui vous fait plaisir. Je sais que certaines personnes ne prennent jamais du bon temps, d’ailleurs, elles sont généralement sujettes au stress et à la colère. Si c’est votre cas, vous devrez forcer votre nature.
Vous verrez, on s’y habitue très vite !
NE NÉGLIGEZ PAS LES LIENS SOCIAUX.
Lorsqu’on se sent mal, on a tendance à se replier sur soi et à éviter les rapports avec son entourage.
Est-ce la bonne attitude ? Non.
C’est même le contraire, plus la vie devient difficile, plus il est important de garder le contact avec sa famille, ses amis, ses collègues ou faire de nouvelles rencontres.
Passer une soirée avec des amis est toujours un moment agréable. Durant quelques heures, on oublie tout le reste. On parle, on rit, on se lance des pics, on fait resurgir des souvenirs agréables… Passer 2 à 3 heures avec des personnes qui vous sont chères peut être suffisant afin d’évacuer tout votre stress et vos mauvaises pensées.
Important : préférez la qualité à la quantité. À l’ère des réseaux sociaux, le mot « ami » perd de son sens. Effectivement, vous pouvez avoir des milliers d’amis virtuels, mais qui sera là pour vous soutenir et vous encourager lors des moments difficiles ?
Que vous preniez du plaisir seul ou à plusieurs, le plus important est de réussir à équilibrer les moments stressants et ceux plus agréables.
Dans la majorité des cas, la balance penche malheureusement plus vers les moments stressants. Puisque vous avez pris l’initiative d’acheter ce guide, j’en déduis que ce déséquilibre vous est néfaste. En appliquant les conseils vus jusqu’à maintenant, vous devriez déjà ressentir une amélioration. Enfin, en rééquilibrant la balance, votre vie sera plus agréable et vos colères plus espacées.

jeudi 26 mars 2015

Dormez suffisamment !

Nous n’accordons pas toujours de l’importance à notre sommeil. Généralement, si on se couche tard un soir, on se dit « je me coucherais plus tôt demain pour compenser ».
Cependant, à trop jouer avec notre sommeil, les conséquences peuvent être graves.
POURQUOI NOTRE SOMMEIL EST-IL SI IMPORTANT ?
Pour faire simple, on dort pour récupérer de la journée passée. Effectivement, dormir permet de récupérer physiquement, intellectuellement et psychologiquement.
Il faut savoir qu’un manque de sommeil a un impact néfaste sur votre santé comme l’explique l’institut national du sommeil et de la vigilance. Effectivement, les conséquences d’un mauvais sommeil ont un impact sur :
 Le maintien de la vigilance à l’état de veille (risque de somnolence diurne et de troubles de l’attention).
 Le maintien de la température corporelle tout au long des 24 heures.
 La reconstitution des stocks énergétiques des cellules musculaires et nerveuses.
 La production d’hormones et en particulier l’hormone de croissance et la mélatonine.
 La régulation de fonctions telles que la glycémie (perturbation du métabolisme du sucre, favorisant surpoids et risque de diabète).
 L’élimination des toxines.
 La stimulation des défenses immunitaires.
 La régulation de l’humeur et de l’activation du stress.
 Les mécanismes d’apprentissage et de mémorisation.
LE SOMMEIL ET LES FRANÇAIS.
Si on se fie aux statistiques, la durée moyenne de sommeil des Français est de 6 h 58 en semaine contre 8 h en moyenne pour les Européens. Cette différence touche essentiellement les personnes de 35 à 55 ans.
Si on entre dans les détails, on constate que :
 55 % des Français estiment ne pas assez dormir.
 1 personne sur 3 souffre de troubles du sommeil et principalement d’insomnie.
QUELLES SONT LES PRINCIPALES CAUSES DE CE MANQUE DE SOMMEIL ?
Au fil des années, nos habitudes ont changé et certains de nos comportements sont nuisibles à notre sommeil.
Joël Paquereau, président de l'Institut national du sommeil et de la vigilance, explique très bien ce changement : Tout a commencé avec la lumière électrique, qui a permis de veiller plus tard. Puis les programmes télés ont permis d'aller au spectacle tous les soirs. Ensuite les programmes de deuxième partie ont encore rallongé les soirées. Et finalement, avec Internet, on a accès à tout, 24 h/24. Cette tendance à avoir des activités stimulantes le soir n'est donc pas nouvelle. Mais toutes ces activités ne sont pas propices à l'endormissement. D'ailleurs, on voit bien que les personnes en dette de sommeil ont plus tendance que les autres à regarder la télé ou à pratiquer des jeux vidéo le soir.
QUELLES BONNES HABITUDES DEVEZ-VOUS PRENDRE ?
Si vous avez l’impression de manquer de sommeil, voici plusieurs conseils donnés par Dr Jacques Fiorentino, Directeur Santé chez Itelis :
 Éviter les délais trop courts entre dîner et sommeil.
 Éviter de trop manger avant de dormir. Prendre un repas trop copieux et/ou trop gras le soir peut nuire, en particulier, à la qualité du sommeil, la digestion étant plus longue à cause du volume important, mais aussi parce que les graisses stagnent dans le système digestif et plus spécifiquement dans l’estomac, entraînant des troubles dyspeptiques préjudiciables au sommeil. Les boissons excitantes consommées en excès ont également tendance à maintenir éveillé.
 Créer un environnement non hostile le soir et éviter la surstimulation par les « Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication » (ordinateur, téléphone portable…) qui constituent d’ailleurs le premier facteur de troubles du sommeil chez les adolescents.
 Adoptez, dans la mesure du possible, des horaires réguliers de sommeil, et des « rituels » favorisant l'endormissement.
Votre sommeil est déterminant pour être en bonne santé psychologiquement, mais également physiquement. Si vous suivez ces quelques règles, vous pourriez éviter de nombreuses colères.

dimanche 22 mars 2015

Evitez certaines substances !

Puisque vous êtes normalement une personne colérique, vous devrez réduire progressivement votre consommation de caféine et d’alcool. Si vous fumez, il serait aussi intéressant d’arrêter.
POURQUOI CES SUBSTANCES SONT-ELLES DANGEREUSES POUR VOTRE SANTÉ ?
Il est vrai que toutes les substances énumérées ci-dessus sont parfaitement légales, mais cela ne signifie pas qu’elles n’ont aucune répercussion sur votre santé, bien au contraire…
 Elles stimulent votre système nerveux. Vous aurez du mal à rester calme et vos réactions seront plus impulsives, donc la colère ne sera jamais très loin.
 Elles modifient votre perception. C’est surtout le cas avec l’alcool. Ainsi, une situation banale peut se transformer en un danger potentiel. Comme nous l’avons vu, la colère est un remède à ces attaques.
 Elles perturbent votre sommeil. Si vous dormez moins, vous serez plus à fleur de peau et il sera difficile de contrôler vos émotions.
Les dangers sont nombreux. Par conséquent, vous devez dès maintenant apporter des changements dans vos habitudes pour diminuer votre consommation.
RÉDUIRE VOTRE CONSOMMATION DE CAFÉINE.
Il est recommandé de limiter la consommation de café à quatre tasses de café par jour, soit environ 400 à 450 mg de caféine. Si vous ne dépassez pas cette limite, c’est très bien, les effets indésirables de la caféine ne devraient pas vous affecter. Dans le cas contraire, vous pourriez :
 Limitez les boissons gazeuses souvent riches en caféine.
 Alternez entre le café décaféiné, caféiné et le thé.
 Augmentez progressivement le temps entre vos différentes tasses de café. Cela vous permettra au bout de plusieurs jours de supprimer une tasse.
RÉDUIRE VOTRE CONSOMMATION D’ALCOOL.
L’institut national de prévention et d'éducation pour la santé donne plusieurs conseils dans un rapport.
Pour réduire le nombre de fois où vous buvez de l’alcool dans une journée, vous devez :
• Ne pas boire de boisson alcoolisée pour calmer votre soif : prenez de l’eau ou une boisson sans alcool.
• Commencer à consommer de l’alcool le plus tard possible dans la journée.
• Choisir certains jours de la semaine au cours desquels vous ne consommerez aucune boisson alcoolisée.
• Prévoir des activités nouvelles pour remplacer les moments où vous aviez l’habitude de boire de l’alcool (quand vous vous ennuyez, quand vous êtes tendu, après le travail ou le soir).
Maintenant, pour réduire la quantité d’alcool consommée à chaque fois, vous devez :
Choisir à l’avance le nombre maximum de verres que vous allez boire.
• Commencer toujours par une boisson non alcoolisée qui calmera votre soif. Pour la même raison, ajoutez de l’eau ou du soda dans les boissons fortement alcoolisées (et ne prenez pas plus de verres !).
• Faire durer le plaisir : ne videz pas votre verre trop rapidement, prenez des gorgées plus petites et espacez-les.
• Au cours d’une soirée ou d’un repas, alternez les boissons alcoolisées et non alcoolisées.
• Ne pas participer à des « tournées ». Si vous y participez, commandez une boisson sans alcool.
• Évitez de boire sans rien faire d’autre.
ARRÊTER DE FUMER.
Si vous avez pris conscience de l’importance d’arrêter de fumer, vous avez déjà fait un grand pas en avant.
Arrêter de fumer est simple, mais résister sur le long terme est déjà plus délicat. Ces envies soudaines ne durent généralement pas plus de 2 minutes. Votre objectif est de réussir à vous occuper le temps qu’elles passent. Par exemple, vous pourriez :
• Boire un verre d’eau.
• Manger une pomme.
• Utiliser les techniques de relaxation vues précédemment.
• Se lever et marcher un peu pour vous occuper.
• Parler avec une personne.
Progressivement, vos envies diminueront pour disparaître complètement après plusieurs semaines.


dimanche 8 mars 2015

Gérer votre stress

Les personnes stressées auront moins de contrôle sur leurs colères. Malheureusement, notre société fait que nous devons être de plus en plus productifs, augmentant notre stress.
LES SOURCES DE VOTRE STRESS.
Il serait difficile de faire une liste exhaustive, mais on retrouve généralement les mêmes sources de stress lorsqu’on discute avec les personnes.
 Des problèmes relationnels, financiers.
 Des gênes (bruit, pollution).
 Un manque de sommeil.
 Une pression au travail trop importante.
 Une dépendance (alcool, tabac, café, drogue), etc.
Connaître les causes de son stress est un pas énorme pour le gérer. Attention, certaines causes peuvent vous sembler mineures (embouteillage, la personne arrive en retard à un rendez-vous, vos collègues ou supérieurs vous font des remarques, vos enfants crient toute la soirée), pourtant, si ces causes sont mises bout à bout, elles réussiront à vous faire craquer.
COMMENT ÉVITER LE BURNOUT ?
En étant prolongé durant de longues semaines à un stress plus ou moins intense, votre corps peut vous lâcher à n’importe quel moment.
Le terme de burnout est plutôt employé pour le stress lié au travail. D’ailleurs, on emploie aussi la notion de syndrome d'épuisement professionnel.
Finalement, quelles que soient les raisons de votre stress, toutes les solutions sont bonnes à prendre pour réussir à avoir une vie plus calme.
Être organisé.
Prenez le temps de planifier les activités de votre semaine. Pour chaque jour, notez vos rendez-vous, les activités des enfants, les tâches ménagères, le menu du soir, etc.
Pour gagner du temps, consacrez quelques minutes le dimanche pour planifier la semaine à venir.
Planifier les repas de la semaine.
Pour éviter la question « qu’est-ce qu’on mange ce soir ? », pensez à créer un planning des différents repas. D’une part, ce sera plus simple une fois que vous êtes dans le supermarché. D’autre part, votre famille connaîtra à l’avance le menu. Cela vous évitera les disputes au moment de choisir le dîner.
N’hésitez pas à faire intervenir tous les membres de la famille pour confectionner les menus de la semaine. Ainsi, tout le monde se sentira concerné.
Tenir les comptes.
L’argent peut être un facteur de stress très important. Effectivement, si vous ne gérez pas vos finances, cela aura un impact négatif sur tous les domaines de votre vie.
Il est impératif d'établir un budget pour connaître vos dépenses et l’argent disponible à la fin du mois. Une fois le budget établi, vous pourrez vous permettre de vous faire des cadeaux afin de compenser les journées difficiles.
Dormir suffisamment chaque nuit.
Une fatigue chronique peut augmenter votre irritabilité et avoir un impact néfaste sur votre santé. Il est important de vous fixer une heure de coucher et de dormir environ 7 à 8 heures. Ce repos vous
aidera à recharger vos batteries pour faire face aux situations stressantes du lendemain. (Je reviendrais plus en détail sur cette notion.)
Établir des priorités et savoir déléguer.
Dans le premier point, je vous conseillais d’être organisé. Cela comprend aussi le fait d’être en mesure de classer les tâches par importance. Une fois les tâches accomplies, vous pourrez souffler. Dans le cas où vous ne les avez pas toutes terminées le soir, vous pourrez les reporter le lendemain. Comme il ne restera plus que les tâches secondaires, cela ne devrait pas être une source de stress.
Il est également important de savoir déléguer certaines tâches. Il est normal de vouloir tout faire. Cependant, ce besoin pourrait être une source de stress si vous vous sentez débordé. La solution consiste à déléguer à un collègue, à un membre de la famille ou à toute personne pouvant réaliser la tache. Cela vous laissera plus de temps et ce sera une preuve de la confiance que vous portez à la personne.
Se faire plaisir.
Il est vital de relâcher la pression quelques heures par semaine : se balader en forêt, courir dans un parc, regarder la télévision, lire un livre, etc. Les activités sont nombreuses et vous devez en profiter. C’est une raison valable d’être organisé. Ainsi, le temps gagné chaque semaine pourra être consacré à vous faire plaisir.


dimanche 1 mars 2015

Contre la colère: dites ce que vous avez sur le coeur !

Je vous l’ai répété à plusieurs reprises : garder votre colère pour soi sera toujours destructeur. La question est : à quel moment allez-vous « exploser » ?
Pour éviter ce scénario, intéressons-nous à plusieurs stratégies pour vous aider à exprimer vos sentiments.
ARRÊTEZ DE VOUS MENTIR.
Pour mieux comprendre, il suffit de reprendre une situation qui arrive des dizaines de fois chaque jour. Vous croisez une personne dans la rue ou au bureau, vous lui dites bonjour, elle vous répond, puis elle vous pose la question « tu vas bien ? ». Je suis presque sûr que vous répondez « bien, et toi ? ». Même si cette question est banale, répondre que vous allez bien alors que justement ce n’est pas le cas ne fait qu’aggraver la situation.
Évidemment, vous ne souhaitez pas déballer ce que vous avez sur le coeur aux autres personnes, c’est compréhensible. Cependant, il est inutile de vous mentir. Si vous êtes triste, fatigué, etc., ne vous dites pas « ce n’est rien, cela va passer et tout ira bien ». Si votre état persiste, vous pourriez vous énerver contre vous.
NE FAITES PAS ATTENTION AUX JUGEMENTS DES PERSONNES.
Premièrement, en société une personne ne doit pas exprimer ses sentiments. Dans le cas contraire, cela signifierait qu’elle est faible. Deuxièmement, certaines émotions sont réservées aux hommes, et d’autres aux femmes. Par exemple, la colère est pour l’homme, la peur, la tristesse sont pour la femme. Si vous sortez des clous établis par notre société, vous serez jugé. La pression peut être telle que les personnes préfèrent se cacher.
Vous l’aurez compris, si vous souhaitez réussir à contrôler vos émotions, vous devrez faire abstraction du jugement des personnes. D’ailleurs, accordez-vous beaucoup d’importance à une personne que vous croiserez qu’une seule fois dans votre vie ? Dans ce cas, pourquoi devoir cacher vos émotions devant cette personne ? Même si vous la « choquez » parce que vous vous mettez en colère, finalement, cela n’aura pas d’importance. Au moins, vous serez plus léger.
POURQUOI ÊTES-VOUS EN COLÈRE ?
Dire à une personne « je suis en colère » est une première étape, mais elle n’est pas suffisante. Généralement, lorsqu’une personne est en colère, on le sait, elle fait de grands gestes, l’intonation de sa voix change, etc. Par conséquent, vous ne devez pas vous arrêter à cette étape.
Que devez-vous faire ?
Si vous souhaitez obtenir de l’aide de votre entourage, vous devez poursuivre et dire « je suis en colère, parce que… ». Ces deux mots ont toute leur importance. Donner la cause de votre colère est la seule manière d’avancer. D’une part, cela vous obligera à faire l’effort de chercher les vraies raisons de votre colère. D’autre part, votre entourage pourra s’adapter pour éviter que la situation se reproduise.
Par exemple, si vous dites à votre ami que vous êtes énervé parce qu’il est arrivé en retard à votre rendez-vous sans donner une explication valable, il fera certainement attention la prochaine fois.

mercredi 25 février 2015

Contre la colère: affirmez-vous

Dire « OUI » à tous et garder ses émotions au plus profond de soi sont autant de mauvaises habitudes qui peuvent être la cause de vos colères.
Effectivement, lorsque nous ne pouvons pas nous exprimer, nous accumulons de la rancoeur et un jour vous atteindrez vos limites.
Une solution efficace consiste à s’affirmer. Ainsi, vous n’êtes plus sous pression puisque vous aurez pu vous exprimer et dire tout haut ce que vous pensez.
De nombreuses situations peuvent au cours d’une journée vous mettre en colère. Heureusement, il y a souvent une solution pour vous affirmer.
 Un collègue demande votre aide sur un dossier alors que vous êtes justement sur un dossier très important. Au lieu d’accepter, dites-lui que vous souhaitez d’abord finir le travail en cours et qu’ensuite vous l’appellerez pour régler son problème. Cela est valable si vous êtes obligé de vous interrompre durant 15 minutes ou plus.
 Vous demandez conseil à un vendeur pour un produit, mais celui-ci vous redirige toujours vers le produit haut de gamme. Rappelez-lui votre budget pour qu’il vous conseille sur les bons produits. Dans le cas contraire, vous pourriez perdre de longues minutes sur un produit qui ne vous intéresse pas.
Pour que le message passe, vous devez toujours garder votre sang-froid. Restez courtois tout en vous montrant ferme si la personne insiste. Dans le cas où la personne est obstinée, il est préférable de laisser passer au risque de voir la situation déraper.

dimanche 22 février 2015

Colère et intolérance

Vous avez raison et les autres ont tort. Dès qu’une personne n’est pas d’accord avec vous, vous essayez de la convaincre par la force.
Les personnes intolérantes n’acceptent pas le changement, elles ne souhaitent pas débattre, elles veulent simplement avoir raison et la solution trouvée est de choisir la violence verbale pour faire passer leurs idées.
Être plus tolérant demande de fournir des efforts. Pour vous aider, voici plusieurs conseils :
 Vous n’êtes pas obligé de vous justifier. Si une personne pense autrement que vous, vous n’êtes pas obligé de défendre votre avis. D’ailleurs, cela ne signifie pas obligatoirement que vous avez tort.
Au lieu de combattre, débattez. Les discussions du genre « moi j’ai raison… non c’est moi » ne servent à rien. Au final, vous vous quittez et tout le monde reste sur ses positions. Cependant, si vous laissez la personne parler en l’incitant à étayer ses propos, elle réussira peut-être à vous convaincre, ou si elle n’a pas d’arguments, alors vous pourrez exposer les vôtres. Peut-être même qu'en laissant la personne s'expliquer, vous constaterez que vous êtes d'accord, mais que vous avez simplement une autre approche ou même, que vous l'expliquez différemment.
Votre travail consiste à laisser la personne parler sans l’interrompre toutes les 30 secondes ou en lui faisant comprendre qu’elle dit des âneries (haussement des épaules, soufflement, etc.)
Une autre technique pour être plus tolérant consiste à s’ouvrir au monde :
 Parler à de nouvelles personnes.
 S’intéresser aux actualités.
 Regarder des documentaires sur des cultures étrangères.
 Si vous pouvez financièrement, partez en voyage dans d’autres pays, etc.
Toutes les expériences sont bonnes à prendre, et vous pourriez remarquer que la différence n’est pas obligatoirement une mauvaise chose.
Généralement, on a tendance à se refermer sur nous-mêmes. Nous voyons toujours les mêmes personnes, nous faisons toujours les mêmes activités, nous allons toujours au même endroit, nous discutons toujours des mêmes choses. Certainement une manière de se rassurer. On se crée au fils des ans un cocon douillet et tout changement est considéré comme une menace.
Il est important de briser ce cocon. Ainsi, au lieu de voir des agressions, vous verrez des opportunités. C’est une étape importante pour réduire vos colères.

jeudi 19 février 2015

On n'obtient pas toujours ce que l'on souhaite !

Le meilleur exemple est certainement la femme (ou l’homme) qui fait les courses avec son jeune enfant. Tout se passe bien jusqu’au moment où l’enfant voit une chose qu’il souhaite vraiment comme des bonbons, un jouet, etc.
Que va-t-il se passer ?
Il va prendre l’objet s’il est à sa hauteur, puis il va regarder sa mère pour lui dire « je le veux ». Sa mère va lui répondre « non ». Ensuite, elle prendra l’objet des mains de son enfant pour le remettre dans le rayon.
Quelle va être la réaction de l’enfant ?
9 fois sur 10, l’enfant va commencer à pleurer et à crier pour essayer d’obtenir l’objet. Si le parent insiste, il continuera de plus belle.
Certaines fois, on a tendance à se comporter comme cet enfant de 6 ou 7 ans. Dès que nous sommes contrariés, nous ne pleurons pas, mais on se met en colère.
Malheureusement, dans la vie, on n’obtient pas toujours ce qu’on souhaite.
Voici un autre exemple. Élodie est une adolescente de 15 ans. Elle se fait accompagner par sa mère au collège tous les matins. Cependant, cette fois, sa mère ne peut pas, car elle a un rendez-vous de bonne heure chez son médecin. Son père ne peut pas non plus puisqu’il part tôt le matin. N’étant pas habituée à cette situation, Élodie demande à sa mère de tout de même l’accompagner à l’école, son médecin peut l’attendre quelques minutes. Évidemment, sa mère refuse et lui dit de prendre le bus, l’arrêt se trouve seulement à 5 minutes et il le déposera au pied de son collègue. Élodie ne veut rien entendre, elle commence à s’énerver sur sa mère qui hausse la voix.
La vie est parfois dure et c’est à nous de nous adapter et non l’inverse. Si un événement ne se passe pas comme prévu, au lieu de vous énerver, cherchez une solution pour contourner l’obstacle ou faites en sorte de rendre la nouvelle situation la plus agréable possible.
Que doit faire Élodie ?
Le rendez-vous chez le médecin n’est pas à négocier, donc elle devra prendre le bus pour se rendre à son collègue. Au lieu de s’énerver, elle peut prendre un MP3 et écouter ses musiques favorites en attendant le bus. Une fois dans le bus, elle peut essayer de s’asseoir à côté d’une connaissance pour discuter durant le trajet. Si elle ne connaît personne, elle peut toujours réviser ses leçons.
Il y a toujours des solutions, pour les trouver, il suffit d'y penser quelques secondes et de mettre de côté sa colère (un peu de relaxation peut vous aider).

mercredi 18 février 2015

Prévenir la colère: modifiez votre état d'esprit

On dirait que certaines personnes sont nées pour être en colère, pour lesquelles tous les prétextes sont bons pour s’énerver.
 Une voiture klaxonne.
 Une personne parle fort dans son téléphone portable.
 Des amis arrivent en retard au restaurant, etc.
La liste pourrait encore être longue. C’est simple, tous les événements qui se passent autour de cette personne sont des déclencheurs potentiels d’une colère.
Si vous vous sentez concerné, même à moindre mesure, les conseils ci-dessous vous seront d’une grande aide.
UNE MAUVAISE PERCEPTION DE VOTRE ENVIRONNEMENT.
Certaines personnes pensent que tout le monde leur souhaite du mal, leur famille, leurs amis, leur entourage, même les inconnus croisés dans la rue. Généralement, elles sont à fleur de peau et la moindre réflexion, la moindre attitude peuvent faire basculer la situation.
Pour mieux comprendre, il suffit de reprendre les 3 exemples donnés en introduction et de les analyser.
 Une voiture klaxonne. Événement stressant. Cependant, est-ce suffisant pour s’énerver ? La personne a peut-être klaxonné, car une voiture lui avait coupé la route et elle a pris peur.
 Une personne parle fort dans son téléphone portable. Pensez-vous réellement que cette inconnue parle fort uniquement pour vous énerver ? Peut-être qu’elle souhaite un joyeux anniversaire à sa grand-mère et malheureusement, elle doit hausser la voix pour se faire comprendre.
 Des amis arrivent en retard au restaurant. S’ils ont l’habitude, c’est toujours énervant, mais finalement, vous ne pouvez rien changé donc garder votre calme (et discutez avec eux pour essayer de régler le problème). Cependant, si c’est la première fois, ils ont peut-être tout simplement eu des bouchons pour venir jusqu’au restaurant.
Dans la plupart des cas, il y a une explication. Évidemment, vous ne pouvez pas toujours connaître la cause des agressions, mais pensez-y, car dans 50 % des cas, vos interprétations seront mauvaises. C'est-à-dire que 50 % de vos colères ne seront pas justifiées. Vu les conséquences, autant essayer de les éviter.

La suite demain...

dimanche 15 février 2015

Contre la colère: relaxez-vous

Lorsque vous vous mettez en colère, votre organisme produit de l’adrénaline, votre coeur bat plus vite, vos muscles sont contractés, vous êtes prêt à fuir ou à bondir suivant la situation.
Ces réactions sont tout à fait normales et vous devrez apprendre à faire baisser la pression si vous souhaitez stopper votre colère.
Je vais revenir dans ce chapitre sur plusieurs techniques pour y parvenir.

LA RELAXATION.
Connaissez-vous la respiration diaphragmatique ?
C’est un exercice efficace pour diminuer le rythme de votre respiration, ainsi que la tension musculaire, cela a un effet apaisant.
Dominique Dubé, psychologue, explique comment pratiquer la respiration diaphragmatique :
1- Installez-vous dans un endroit calme et concentrez-vous sur votre respiration sans la modifier. Placez une de vos mains sur votre thorax, l'autre sur votre abdomen (diaphragme) et respirez normalement. Vous constaterez que c'est votre thorax qui bouge et non votre abdomen. Ce devrait être l'inverse.
2- Essayez maintenant de respirer sans que votre thorax bouge. Respirez par le nez pour faciliter une expiration lente.
3- Comptez vos respirations : comptez « un » (« deux », « trois »...) lorsque vous inspirez et dites « relaxe » en expirant. Poursuivez jusqu'à dix.

LE SILENCE, LE CALME.
Vous est-il déjà arrivé de vous énerver violemment dans une pièce où le silence régnait ? Jamais ou à de rares exceptions.
Il suffit de se balader en forêt pour comprendre, les oiseaux chantent, vous entendez le bruit du vent dans les feuilles. Vous êtes apaisé et rien ne pourrait vous mettre en colère. La sensation est identique si vous marchez sur la plage avec le bruit des vagues.
Maintenant, reprenez l’exemple de la mer... les enfants crient, vous êtes obligé de slalomer entre les personnes… il y a de grandes chances pour que vous vous énerviez, simplement parce que vous aimeriez être au calme.
Que devez-vous retenir ?
Lorsque vous êtes en colère, cherchez un endroit au calme. Ensuite, vous pouvez réaliser l’exercice de la respiration diaphragmatique vu précédemment ou bien utiliser la technique de l’imagerie mentale. Vous pourriez alors vous imaginer marcher au bord de la plage ou vous balader en pleine forêt seul, au calme.

jeudi 12 février 2015

Ne réagissez plus à vos colères !

 Souhaitez-vous réagir toujours de la même manière aux mêmes « agressions » ? Probablement pas.
 Aimeriez-vous ne jamais être capable de contrôler vos émotions ? À cette question, la réponse est non.
 Aimeriez-vous arrêter d’être obligé de vous excuser à cause de votre comportement impulsif et coléreux ? OUI.
Où veux-je en venir ?
Vous souhaitez apporter des changements dans votre comportement et, aujourd’hui, c’est le moment de le faire. Vos colères ne doivent plus être subies et vous ne devez pas être fataliste. Si vous êtes prêt à modifier votre comportement, alors vous pouvez atteindre votre objectif.
MODIFIEZ VOTRE MAUVAISE HABITUDE.
Devant une situation provocante, vous avez le choix :
 Soit vous vous mettez en colère.
 Soit vous gardez votre calme.
Si vous lisez ce livre, la première solution est certainement la plus employée. Les raisons de vos colères sont certainement multiples comme je l’ai expliqué dans la première partie (enfance, personnalité, etc.)
Par conséquent, vous avez peut-être déjà essayé de vous contrôler sans y parvenir. Les premières fois, j’ai envie de vous dire que c’est tout à fait normal. On ne modifie pas aussi facilement une habitude prise il y a 5, 10 ou 40 ans.
Heureusement, même des personnes matures peuvent apprendre à modifier leur comportement si elles le souhaitent vraiment, ne vous découragez pas.
FAITES ATTENTION À VOTRE ENTOURAGE.
Les personnes qui se ressemblent s’assemblent !
Dans votre situation, ce n’est pas à votre avantage. C’est comme si vous souhaitiez arrêter de fumer et que vous êtes entouré de fumeurs, la mission s’annonce difficile.
Pour votre colère, c’est la même chose. Si vous faites des efforts pour modifier votre mauvaise habitude, mais qu’à côté, votre entourage est toujours énervé, il sera difficile de résister aux nombreuses tentations.
Au contraire, vous devez vous entourer de personnes patientes et calmes sachant contrôler leur colère si une agression se présente. Généralement, elles seront à votre écoute, vous facilitant le dialogue. Leur calme vous apaisera et comme les provocations seront moins présentes, vous aurez moins de chances de vous mettre en colère.
« Ne réagissez plus à la colère ! »
Finalement, la première étape pour atteindre cet objectif est surtout une question d’état d’esprit. Si vous souhaitez le faire, vous pourrez le faire. Ensuite, votre environnement jouera un rôle important les premières semaines. Même si ce n’est pas le plus déterminant dans votre réussite, les résultats seront plus rapides dans un environnement sain.

mercredi 11 février 2015

Il est facile de perdre son sang-froid !

Il est tellement plus simple de perdre son sang-froid. Par exemple, les enfants se chamaillent dans leurs chambres et vous haussez le ton, ou vous leur criez dessus.
Cependant, si vous souhaitez gérer votre colère, vous devrez justement faire l’inverse. Au lieu de perdre votre sang-froid, il faudra contrôler vos émotions pour éviter qu’elles prennent le dessus.
Je le sais, ce travail n’est pas toujours évident au premier abord. C’est pour cette raison que je vais vous détailler plusieurs techniques, simples et rapides à mettre en place. Ainsi, vous réussirez à garder votre sang-froid dans n’importe quelle situation. Ce sera un pas important pour apprendre à gérer votre colère.

Suite dans le prochain article demain...

dimanche 8 février 2015

Quand vous êtes en colère, vous devez en parler

Lorsqu’une personne est en colère, très souvent, elle préfère utiliser la violence à la parole. Par exemple, la personne peut taper dans un mur avec son poing ou, dans le pire des cas, taper sur une personne.
Est-ce que cela va la calmer ? Non.
Si la violence physique ou verbale ne fonctionne pas, il ne vous reste plus que la parole. Cependant, cette habitude n’est pas toujours évidente à prendre. Vous devez vous poser ces 2 questions :
1. Quelle est la cause de votre colère ?
2. Quelle serait la solution pour que vous retrouviez votre calme ?
Pour mieux comprendre le mécanisme, prenons un exemple. David rentre chez lui après une dure journée de travail. Comme à son habitude, il va dans la cuisine, prend une canette de bière et s’installe dans le canapé pour regarder plusieurs épisodes d’une série policière américaine… ce qui a le don d’énerver Sylvie, sa femme. Effectivement, elle devra préparer à manger, mettre la table sans que son mari lui vienne en aide. Cela fait plusieurs semaines qu’elle souhaite le lui dire, mais elle a préféré garder cela pour elle. Elle ne voudrait pas ternir leur relation. Pourtant, aujourd’hui, elle décide d’aller dans le salon pour parler à son mari : « J’apprécierai que tu viennes m’aider à mettre la table, au lieu de rester devant tes séries américaines. »
David n’a peut-être pas écouté sa femme, mais au moins Sylvie a pu exprimer ce qu’elle avait sur le coeur. Ainsi, au lieu de se mettre en colère toute seule, elle a eu une conversation avec son mari pouvant être bénéfique par la suite.
Remarques : pour que ce conseil fonctionne, il ne faut pas crier sur la personne, mais parler normalement. Dans le cas contraire, la personne se braquerait et la situation n’avancerait pas.
Un autre point me semble important à signaler lorsque vous parlez à une personne en étant en colère, il est important d’être bref. Effectivement, il arrive souvent qu’une personne « déverse » toute sa colère dans une longue tirade de 5 minutes sans laisser la place à son interlocutoire d’intervenir. Au final, il a du mal à retenir toutes les informations et votre discussion, à sens unique, ne sera pas bénéfique. Pire encore, si la personne garde en elle quelques rancoeurs, elle pourrait en profiter pour les déverser à son tour.
Si vous décidez d’exprimer votre colère, parlez pendant quelques secondes, mais n'élevez pas le ton, puis laissez la personne intervenir. C’est la seule manière d’avoir une discussion productive.
2 ÉLÉMENTS IMPORTANTS À RETENIR.
Parler lorsque vous serez en colère vous aidera à vous apaiser, mais seulement à certaines conditions :
1. Vous devez parler normalement, et ne pas crier. Le danger lorsque nous sommes en colère est de monter le volume de notre voix, plus on est en colère, plus on parle fort. Malheureusement, cette habitude a tendance à faire fuir les personnes ou à les agacer.
2. Vous devez faire attention à votre débit. En étant en colère, le risque est de parler très rapidement, mais pour votre interlocuteur, le débit sera trop soutenu pour qu’il comprenne la raison de votre colère.
Si vous souhaitez que votre message soit compris, vous devrez adapter votre façon de parler. Certaines fois, l’interlocuteur pourrait vous faire la remarque, mais ce ne sera pas toujours le cas.

mercredi 4 février 2015

Apprenez à exprimer votre colère

La communication est la clé de n’importe quelle relation, de n’importe quel échange. Vous pouvez parler, crier, hurler ou tout simplement bouger, les personnes réussiront à interpréter vos paroles ou vos mouvements.
Le problème est lorsque les personnes utilisent simplement les cris pour communiquer. Cette situation arrive souvent entre des adolescents turbulents et des parents dépassés. Ils n’arrivent plus à communiquer normalement, rapidement les esprits s’échauffent, les cris font leur apparition et la situation se bloque.
Je vais détailler plusieurs techniques pour vous aider à exprimer de manière plus appropriée votre colère.
3 FAÇONS D’EXPRIMER SA COLÈRE.
Lorsque vous êtes en colère, vous pouvez :
1. Ruminer les causes de votre colère dans votre tête.
2. Exprimer votre colère en criant, en hurlant.
3. Discuter avec une personne des raisons de votre colère.
Plusieurs études ont démontré que la troisième solution était la plus efficace pour stopper sa colère. Ensuite, le fait de se taire permet de réduire plus rapidement sa colère que de crier.
Partant de ce constat, il est donc intéressant de parler avec une personne afin d’exprimer ce qu’il y a au plus profond de vous (pouvant être la cause de vos nombreuses colères, parfois injustifiées).

dimanche 1 février 2015

Contre la colère: la puissance de l'imagerie mentale

L’imagerie mentale est utilisée pour prévenir et réduire le stress, l’anxiété, la douleur, et bien sûr pour apaiser les personnes lorsqu’elles sont en colère.
Si vous souhaitez utiliser cette technique, voici les différentes étapes.
1. Cherchez un endroit calme. Vous ne devrez pas être distrait pendant au moins 10-15 minutes.
2. Fermez les yeux.
3. Respirez et inspirez profondément tout en vous concentrant sur votre respiration. Cela vous permettra de vous « déconnecter » progressivement de la réalité.
4. Pensez à un événement heureux comme les exemples donnés dans le point précédent (naissance de vos enfants, une promenade au bord la mer, etc.)
5. Votre souvenir doit être le plus précis. À quel moment vous êtes-vous rendu sur le bord de la plage ? En mars, au mois d’août ? Le matin, l’après-midi ? Faisait-il beau ? Avez-vous rencontré des personnes ? Comment étaient-elles habillées ? Plus vous détaillerez votre souvenir, plus vous vous plongerez à l’intérieur et plus vous oublierez la cause de votre colère.
6. Faites cet exercice durant 5 à 10 minutes. Ce sera suffisant pour retrouver votre calme.
7. Tout en gardant vos yeux fermés, évaluez votre niveau de colère. A -t-il baissé ? Si ce n’est pas le cas, vous pouvez continuer l’exercice, sinon, vous trouverez certainement des techniques plus efficaces dans la suite de ce guide.
En ouvrant de nouveau vos yeux, vous devrez être détendu.

jeudi 29 janvier 2015

Quelques autres blogs intéressants...

Voici quelques blogs dont j'aime bien les articles:

http://changer-esprit.blogspot.fr/

Ce blog explique comment on peut changer sa vie en changeant sa façon de voir les choses.

http://etre-creatif.blogspot.fr/

Ce blog donne des conseils pour développer sa créativité...

http://jeveuxunbeaucorps.blogspot.fr/

Des conseils liés au bien être physique...

http://me-sentir-belle.blogspot.fr/

Pour les femmes: des conseils cocooning...

https://pratiquesconseils.wordpress.com/

Il s'agit d'un excellent blog sur les affirmations positives: comment on peut se remotiver, se sentir mieux, rien qu'en prononçant avec conviction quelques phrases tous les jours. Sur ce blog, vous obtiendrez aussi gratuitement 25 conseils pour la confiance en vous.

Ne repensez pas aux causes de votre colère

Lorsque nous sommes en colère, nous avons tendance à nous focaliser sur ce qui nous met en colère. Par exemple, si un automobiliste vous coupe la route, vous allez pendant de longues minutes vous repasser le film dans votre tête. Votre esprit sera focalisé sur l’éventuel accident que vous avez évité et, évidemment, vous allez vous énerver contre la personne fautive. Cette mauvaise habitude a tendance à intensifier votre colère.
Quelle est la solution ?
Connaissez-vous la technique d’arrêt de la pensée ? La médecine des arts la définit ainsi : La technique d’arrêt de la pensée consiste à apprendre au patient à intérioriser un stop externe, qui lui permet ensuite l’autocontrôle de ses pensées.
Dans notre exemple, au lieu de vous acharner sur l’automobiliste en profanant de nombreuses insultes, vous pourriez vous dire : « bon, finalement, il n’y a pas eu d’accidents autant passer à autre chose ». Si cela ne fonctionne pas au premier essai, n'abandonnez pas, mais ne cherchez pas à provoquer des accidents, entrainez-vous chaque fois que vous vous sentez focaliser sur une situation qui ne vaut pas une telle dépense d'énergie.
Appliquer cette stratégie dès le départ vous garantira d’excellents résultats puisque votre niveau de colère sera faible. Ensuite, vous couperez court à vos pensées négatives pour éviter qu’elles n’enveniment une situation finalement souvent banale. Pour certaines personnes, cette technique ne fonctionne pas, puisqu’elles continueront à penser à la cause de leur colère. Une alternative consiste à penser à un souvenir heureux :
 La naissance de vos enfants.
 La première rencontre avec votre époux(se).
 Un souvenir d’enfance, etc.
L’objectif étant que vos mauvaises pensées soient écartées pour laisser place à celles positives.

vendredi 16 janvier 2015

Quand vous êtes énervé, éloignez-vous de la source de votre colère...

Si vous êtes énervé, il y a une raison précise, quelqu’un ou quelque chose vous énerve. Par conséquent, tant que vous restez à proximité de cette source de colère, vous n’arriverez pas à faire baisser la pression. Au contraire, si vous vous éloignez, la colère diminuera. La raison est toute simple : en vous éloignant, la personne n’aura plus la mainmise sur vous et vos émotions.
Si je reprends mon exemple du mari regardant la télévision avec sa femme, la solution aurait été de quitter la pièce durant quelques minutes. Comme la cause de son énervement n’était plus dans la même pièce, il aurait pu se calmer.
On peut prendre un autre exemple, mais dans un environnement différent, je pense notamment au lieu de travail. Il arrive souvent d’avoir des conflits avec ses collègues ou ses supérieurs. Dans les deux cas, il est important de garder son sang-froid, car les dérapages peuvent avoir une répercussion directe sur votre avenir au sein d’une entreprise. Dans cette situation, il est préférable de quitter la pièce, de se calmer, puis de revenir en essayant de poursuivre la discussion ou l'échange.

Après une dispute, vous vous sentez coupable...

Il arrive souvent qu’une personne s’excuse après s’être énervée. Dans ce cas, la culpabilité a été plus forte et elle cherche à se faire pardonner. Malheureusement, il est trop tard.
Pour comprendre, il suffit de prendre un exemple. Vous regardez la télévision avec votre femme et elle commence à commenter l’actualité ce qui a le don de vous énerver. Elle fait une première remarque, vous ne dites rien. Elle fait une seconde remarque et prit d’une violente colère, vous lui dites : « arrête de parler, tu m’énerves ». Votre femme se vexe et quitte la pièce. Vous la suivez pour vous excuser, car vous vous sentez coupable.
Que devez-vous faire ?
Finalement, vous avez le choix :
 Soit vous vous sentez coupable après avoir commis l’acte.
 Soit vous vous sentez coupable avant de commettre l’acte.
Par conséquent, il est toujours intéressant de mesurer les conséquences avant d’agir. Si vous devez vous excuser ensuite, ne vous énervez pas et ne faites rien. Préférez trouver une alternative pour faire comprendre à la personne votre énervement, ou bien fuyez pour revenir une fois calmé.

Quand vous êtes en colère et que vous vous disputez, ne cherchez pas à avoir le dernier mot !

Si vous avez l’habitude de vouloir avoir toujours le dernier mot, vous devrez la modifier.
Pour quelle raison ?
Discuter avec une personne sans réussir à se mettre d’accord a généralement toujours la même finalité : les esprits s’échauffent et les échanges se font de plus en plus violents.
Si la personne en face décide de « fuir », tout se passera bien, mais si elle veut aussi avoir le dernier mot, la situation peut déraper très rapidement.
Que devez-vous faire ?
Plus vite vous laissez la personne avoir le dernier mot, plus vite vous réglerez la situation. De toute manière, commencer un « combat » n’est pas utile puisque les deux parties finissent par ne plus s’écouter, elles veulent simplement imposer leurs idées par la force, cela ne fonctionne pas.
Au contraire, si vous laissez la personne avoir le dernier mot, tout en ayant pu vous exprimer, alors elle acceptera plus facilement votre requête.
Sans oublier que certaines fois vous aurez tort, donc autant éviter un combat perdu d’avance. Plus vite vous reconnaissez vos erreurs, plus vite vous pourrez passer à autre chose.

mardi 6 janvier 2015

Pour la colère: le combat, la fuite, une 3e solution ?

Devant un danger, nous avons généralement le choix entre deux options : la fuite ou le combat. Par exemple, si votre maison prend feu, vous essayerez d’abord de fuir la menace, et si c’est impossible, vous affronterez les flammes pour trouver une brèche.
Dans le cas d’une altercation avec une personne, vous pourrez soit vous mettre en colère et en venir aux mains, soit tourner les talons (fuite) pour éviter les problèmes.
Malheureusement, ces deux options ne vous sont pas d’une grande aide pour gérer votre colère, soit elle l’augmente, soit vous la gardez jusqu’au jour où elle explosera.
Quelle est la solution ?
Il existe une 3e possibilité, souvent oubliée, elle consiste à fuir dans un premier temps, puis à revenir pour discuter calmement afin de résoudre le problème. Ainsi, vous évitez le combat qui ne fait qu’aggraver la situation.
Remarques : pour certaines personnes, la fuite est contre nature. Si c’est votre cas, vous devrez déjà faire un effort pour maîtriser votre colère, comme je vous l’ai expliqué dans le chapitre précédent. C'est-à-dire que vous ne devrez pas dépasser le stade de l’énervement.
Certaines fois, ce sera la personne en face qui sera en colère et les chances pour qu’elle connaisse la 3e solution sont faibles. Cependant, si elle vous voit fuir, sa colère devrait diminuer. Si elle vous provoque de plus belle, ne réagissez surtout pas. Revenez vers elle seulement lorsque vous aurez retrouvé votre calme. Suivant la situation, la discussion pour régler le problème n’est pas utile. Ces conseils fonctionnent surtout avec votre famille, vos amis, et vos connaissances.

Être agacé, OUI, être en colère, NON.

On est rarement en colère pour un rien. Généralement, c’est un long processus et la gêne ou l’agacement sont les premiers niveaux.
La plupart du temps, on n’est pas obligé de contrôler notre agacement, dans le cas contraire, on ne pourrait pas vivre normalement. Effectivement, les gênes sont habituelles au cours d’une journée :
Les enfants se disputent le matin, alors qu’ils ont déjà 5 minutes de retard et qu’ils ne sont toujours pas prêts.
Vous êtes en voiture et, à un carrefour, un automobiliste vous coupe la priorité à droite.
Vous êtes en retard et tous les feux tricolores passent au rouge.
Vous n’arrivez pas à trouver une place pour vous garer, etc.
Dans notre exemple, nous n’avons pas encore débuté la journée de travail, mais nos nerfs ont déjà été mis à rude épreuve.
Le problème est si la personne accumule toutes ces gênes, elle peut alors se mettre en colère et la situation risque de dégénérer, par exemple, si un supérieur fait une remarque concernant son retard.
Quelle est la solution ?
Voici plusieurs conseils pour éviter qu’une simple gêne se transforme en colère avec le temps.
La gêne est-elle si importante que ça ? Être obligé de s’arrêter tous les 100 mètres à cause d’un feu rouge peut agacer, mais ce n’est pas la fin du monde. Et puis, pensez à toutes ces fois où vous avez traversé la ville sans avoir le moindre feu rouge.
Pourquoi s’énerver ? La personne vient de vous couper la route, vous avez dû freiner brutalement, mais est-ce une raison pour la traiter de tous les noms ? D’ailleurs, la voiture est déjà loin et la personne ne vous entend pas. Il est inutile de ruminer, car à part vous énerver, cela ne sert à rien. Dans ces situations, une bonne insulte suffit, puis passez à autre chose, par exemple en mettant de la musique, en parlant avec une personne, etc. L’objectif est de vous occuper l’esprit.
Vous n’êtes pas une victime. Se considérer comme une victime est beaucoup trop simple. Au contraire, vous devez passer à l’action pour régler les problèmes (si c’est possible). Dans notre exemple, tout a commencé à cause du retard des enfants. Ensuite, les événements ont fait que ce retard a augmenté. Si la personne était partie à l’heure, elle ne serait peut-être pas arrivée avec 15 minutes de retard, et son supérieur ne lui aurait pas fait remarquer.
Être capable de relativiser est inné pour certaines personnes, les autres devront apprendre à le faire. Ce « don » vous aidera dans toutes ces situations où votre sang froid est mis à rude épreuve, c'est-à-dire à longueur de journée.
Vous aurez compris que la solution consiste à accepter la situation pour ce qu'elle est, puis à passer rapidement à autre chose, pour éviter d’accumuler toutes les gênes pouvant, au final, vous mettre en colère pour une broutille.

Des réactions différentes à la colère suivant les personnes

Puisque nous sommes tous différents, nos réactions à la colère diffèrent aussi. Généralement, on en constate 3 :
 Passif
 Agressif
Assuré
Voyons les avantages et les inconvénients de ces 3 types de réaction.
LA COLÈRE PASSIVE.
Les personnes enferment leurs sentiments, elles essayent de cacher leur colère à leur entourage.
Pour quelles raisons ?
Cacher sa colère permet d’éviter les confrontations. Elles veulent ainsi maintenir de bonnes relations avec leur entourage. Une autre raison serait qu’elles ne souhaitent pas être rejetées à cause de leur colère.
Quelles que soient les raisons, la colère passive peut avoir des répercussions néfastes sur la santé des personnes, la dépression par exemple.
LA COLÈRE AGRESSIVE.
Contrairement au premier type, on sait, lorsqu’une personne est en colère, qu'elle aura généralement du mal à garder son sang-froid et la solution consiste dans la plupart des cas à s’énerver violemment contre les personnes autour de soi.
De toute évidence, le risque le plus couru sera une sérieuse détérioration des relations. Même si la personne se sent mieux après s’être énervée, son entourage, au contraire, préférera s’éloigner.
LA COLERE ASSUREE.
Contrairement aux deux premières réactions, une personne ayant une colère assurée réussira à exprimer sa colère, tout en gardant un certain contrôle sur ses émotions. C’est le juste milieu entre les deux autres types plutôt situés dans des extrêmes.
Atteindre cet objectif est intéressant puisque de toute manière, vous ne pourrez pas vous empêcher totalement d’être en colère. Dans ce cas, autant que votre colère soit constructrice et non destructrice.
Finalement, la clé est d’apprendre à exprimer vos valeurs, vos convictions et vos besoins, tout en traitant votre interlocuteur avec dignité. C’est valable dans n'importe quelle situation, même lorsque vous êtes simplement énervé.
Pour y arriver, vous devrez déjà savoir contrôler votre colère. Grâce aux techniques que vous allez découvrir dans quelques secondes, ce sera un jeu d’enfant.