mercredi 25 février 2015

Contre la colère: affirmez-vous

Dire « OUI » à tous et garder ses émotions au plus profond de soi sont autant de mauvaises habitudes qui peuvent être la cause de vos colères.
Effectivement, lorsque nous ne pouvons pas nous exprimer, nous accumulons de la rancoeur et un jour vous atteindrez vos limites.
Une solution efficace consiste à s’affirmer. Ainsi, vous n’êtes plus sous pression puisque vous aurez pu vous exprimer et dire tout haut ce que vous pensez.
De nombreuses situations peuvent au cours d’une journée vous mettre en colère. Heureusement, il y a souvent une solution pour vous affirmer.
 Un collègue demande votre aide sur un dossier alors que vous êtes justement sur un dossier très important. Au lieu d’accepter, dites-lui que vous souhaitez d’abord finir le travail en cours et qu’ensuite vous l’appellerez pour régler son problème. Cela est valable si vous êtes obligé de vous interrompre durant 15 minutes ou plus.
 Vous demandez conseil à un vendeur pour un produit, mais celui-ci vous redirige toujours vers le produit haut de gamme. Rappelez-lui votre budget pour qu’il vous conseille sur les bons produits. Dans le cas contraire, vous pourriez perdre de longues minutes sur un produit qui ne vous intéresse pas.
Pour que le message passe, vous devez toujours garder votre sang-froid. Restez courtois tout en vous montrant ferme si la personne insiste. Dans le cas où la personne est obstinée, il est préférable de laisser passer au risque de voir la situation déraper.

dimanche 22 février 2015

Colère et intolérance

Vous avez raison et les autres ont tort. Dès qu’une personne n’est pas d’accord avec vous, vous essayez de la convaincre par la force.
Les personnes intolérantes n’acceptent pas le changement, elles ne souhaitent pas débattre, elles veulent simplement avoir raison et la solution trouvée est de choisir la violence verbale pour faire passer leurs idées.
Être plus tolérant demande de fournir des efforts. Pour vous aider, voici plusieurs conseils :
 Vous n’êtes pas obligé de vous justifier. Si une personne pense autrement que vous, vous n’êtes pas obligé de défendre votre avis. D’ailleurs, cela ne signifie pas obligatoirement que vous avez tort.
Au lieu de combattre, débattez. Les discussions du genre « moi j’ai raison… non c’est moi » ne servent à rien. Au final, vous vous quittez et tout le monde reste sur ses positions. Cependant, si vous laissez la personne parler en l’incitant à étayer ses propos, elle réussira peut-être à vous convaincre, ou si elle n’a pas d’arguments, alors vous pourrez exposer les vôtres. Peut-être même qu'en laissant la personne s'expliquer, vous constaterez que vous êtes d'accord, mais que vous avez simplement une autre approche ou même, que vous l'expliquez différemment.
Votre travail consiste à laisser la personne parler sans l’interrompre toutes les 30 secondes ou en lui faisant comprendre qu’elle dit des âneries (haussement des épaules, soufflement, etc.)
Une autre technique pour être plus tolérant consiste à s’ouvrir au monde :
 Parler à de nouvelles personnes.
 S’intéresser aux actualités.
 Regarder des documentaires sur des cultures étrangères.
 Si vous pouvez financièrement, partez en voyage dans d’autres pays, etc.
Toutes les expériences sont bonnes à prendre, et vous pourriez remarquer que la différence n’est pas obligatoirement une mauvaise chose.
Généralement, on a tendance à se refermer sur nous-mêmes. Nous voyons toujours les mêmes personnes, nous faisons toujours les mêmes activités, nous allons toujours au même endroit, nous discutons toujours des mêmes choses. Certainement une manière de se rassurer. On se crée au fils des ans un cocon douillet et tout changement est considéré comme une menace.
Il est important de briser ce cocon. Ainsi, au lieu de voir des agressions, vous verrez des opportunités. C’est une étape importante pour réduire vos colères.

jeudi 19 février 2015

On n'obtient pas toujours ce que l'on souhaite !

Le meilleur exemple est certainement la femme (ou l’homme) qui fait les courses avec son jeune enfant. Tout se passe bien jusqu’au moment où l’enfant voit une chose qu’il souhaite vraiment comme des bonbons, un jouet, etc.
Que va-t-il se passer ?
Il va prendre l’objet s’il est à sa hauteur, puis il va regarder sa mère pour lui dire « je le veux ». Sa mère va lui répondre « non ». Ensuite, elle prendra l’objet des mains de son enfant pour le remettre dans le rayon.
Quelle va être la réaction de l’enfant ?
9 fois sur 10, l’enfant va commencer à pleurer et à crier pour essayer d’obtenir l’objet. Si le parent insiste, il continuera de plus belle.
Certaines fois, on a tendance à se comporter comme cet enfant de 6 ou 7 ans. Dès que nous sommes contrariés, nous ne pleurons pas, mais on se met en colère.
Malheureusement, dans la vie, on n’obtient pas toujours ce qu’on souhaite.
Voici un autre exemple. Élodie est une adolescente de 15 ans. Elle se fait accompagner par sa mère au collège tous les matins. Cependant, cette fois, sa mère ne peut pas, car elle a un rendez-vous de bonne heure chez son médecin. Son père ne peut pas non plus puisqu’il part tôt le matin. N’étant pas habituée à cette situation, Élodie demande à sa mère de tout de même l’accompagner à l’école, son médecin peut l’attendre quelques minutes. Évidemment, sa mère refuse et lui dit de prendre le bus, l’arrêt se trouve seulement à 5 minutes et il le déposera au pied de son collègue. Élodie ne veut rien entendre, elle commence à s’énerver sur sa mère qui hausse la voix.
La vie est parfois dure et c’est à nous de nous adapter et non l’inverse. Si un événement ne se passe pas comme prévu, au lieu de vous énerver, cherchez une solution pour contourner l’obstacle ou faites en sorte de rendre la nouvelle situation la plus agréable possible.
Que doit faire Élodie ?
Le rendez-vous chez le médecin n’est pas à négocier, donc elle devra prendre le bus pour se rendre à son collègue. Au lieu de s’énerver, elle peut prendre un MP3 et écouter ses musiques favorites en attendant le bus. Une fois dans le bus, elle peut essayer de s’asseoir à côté d’une connaissance pour discuter durant le trajet. Si elle ne connaît personne, elle peut toujours réviser ses leçons.
Il y a toujours des solutions, pour les trouver, il suffit d'y penser quelques secondes et de mettre de côté sa colère (un peu de relaxation peut vous aider).

mercredi 18 février 2015

Prévenir la colère: modifiez votre état d'esprit

On dirait que certaines personnes sont nées pour être en colère, pour lesquelles tous les prétextes sont bons pour s’énerver.
 Une voiture klaxonne.
 Une personne parle fort dans son téléphone portable.
 Des amis arrivent en retard au restaurant, etc.
La liste pourrait encore être longue. C’est simple, tous les événements qui se passent autour de cette personne sont des déclencheurs potentiels d’une colère.
Si vous vous sentez concerné, même à moindre mesure, les conseils ci-dessous vous seront d’une grande aide.
UNE MAUVAISE PERCEPTION DE VOTRE ENVIRONNEMENT.
Certaines personnes pensent que tout le monde leur souhaite du mal, leur famille, leurs amis, leur entourage, même les inconnus croisés dans la rue. Généralement, elles sont à fleur de peau et la moindre réflexion, la moindre attitude peuvent faire basculer la situation.
Pour mieux comprendre, il suffit de reprendre les 3 exemples donnés en introduction et de les analyser.
 Une voiture klaxonne. Événement stressant. Cependant, est-ce suffisant pour s’énerver ? La personne a peut-être klaxonné, car une voiture lui avait coupé la route et elle a pris peur.
 Une personne parle fort dans son téléphone portable. Pensez-vous réellement que cette inconnue parle fort uniquement pour vous énerver ? Peut-être qu’elle souhaite un joyeux anniversaire à sa grand-mère et malheureusement, elle doit hausser la voix pour se faire comprendre.
 Des amis arrivent en retard au restaurant. S’ils ont l’habitude, c’est toujours énervant, mais finalement, vous ne pouvez rien changé donc garder votre calme (et discutez avec eux pour essayer de régler le problème). Cependant, si c’est la première fois, ils ont peut-être tout simplement eu des bouchons pour venir jusqu’au restaurant.
Dans la plupart des cas, il y a une explication. Évidemment, vous ne pouvez pas toujours connaître la cause des agressions, mais pensez-y, car dans 50 % des cas, vos interprétations seront mauvaises. C'est-à-dire que 50 % de vos colères ne seront pas justifiées. Vu les conséquences, autant essayer de les éviter.

La suite demain...

dimanche 15 février 2015

Contre la colère: relaxez-vous

Lorsque vous vous mettez en colère, votre organisme produit de l’adrénaline, votre coeur bat plus vite, vos muscles sont contractés, vous êtes prêt à fuir ou à bondir suivant la situation.
Ces réactions sont tout à fait normales et vous devrez apprendre à faire baisser la pression si vous souhaitez stopper votre colère.
Je vais revenir dans ce chapitre sur plusieurs techniques pour y parvenir.

LA RELAXATION.
Connaissez-vous la respiration diaphragmatique ?
C’est un exercice efficace pour diminuer le rythme de votre respiration, ainsi que la tension musculaire, cela a un effet apaisant.
Dominique Dubé, psychologue, explique comment pratiquer la respiration diaphragmatique :
1- Installez-vous dans un endroit calme et concentrez-vous sur votre respiration sans la modifier. Placez une de vos mains sur votre thorax, l'autre sur votre abdomen (diaphragme) et respirez normalement. Vous constaterez que c'est votre thorax qui bouge et non votre abdomen. Ce devrait être l'inverse.
2- Essayez maintenant de respirer sans que votre thorax bouge. Respirez par le nez pour faciliter une expiration lente.
3- Comptez vos respirations : comptez « un » (« deux », « trois »...) lorsque vous inspirez et dites « relaxe » en expirant. Poursuivez jusqu'à dix.

LE SILENCE, LE CALME.
Vous est-il déjà arrivé de vous énerver violemment dans une pièce où le silence régnait ? Jamais ou à de rares exceptions.
Il suffit de se balader en forêt pour comprendre, les oiseaux chantent, vous entendez le bruit du vent dans les feuilles. Vous êtes apaisé et rien ne pourrait vous mettre en colère. La sensation est identique si vous marchez sur la plage avec le bruit des vagues.
Maintenant, reprenez l’exemple de la mer... les enfants crient, vous êtes obligé de slalomer entre les personnes… il y a de grandes chances pour que vous vous énerviez, simplement parce que vous aimeriez être au calme.
Que devez-vous retenir ?
Lorsque vous êtes en colère, cherchez un endroit au calme. Ensuite, vous pouvez réaliser l’exercice de la respiration diaphragmatique vu précédemment ou bien utiliser la technique de l’imagerie mentale. Vous pourriez alors vous imaginer marcher au bord de la plage ou vous balader en pleine forêt seul, au calme.

jeudi 12 février 2015

Ne réagissez plus à vos colères !

 Souhaitez-vous réagir toujours de la même manière aux mêmes « agressions » ? Probablement pas.
 Aimeriez-vous ne jamais être capable de contrôler vos émotions ? À cette question, la réponse est non.
 Aimeriez-vous arrêter d’être obligé de vous excuser à cause de votre comportement impulsif et coléreux ? OUI.
Où veux-je en venir ?
Vous souhaitez apporter des changements dans votre comportement et, aujourd’hui, c’est le moment de le faire. Vos colères ne doivent plus être subies et vous ne devez pas être fataliste. Si vous êtes prêt à modifier votre comportement, alors vous pouvez atteindre votre objectif.
MODIFIEZ VOTRE MAUVAISE HABITUDE.
Devant une situation provocante, vous avez le choix :
 Soit vous vous mettez en colère.
 Soit vous gardez votre calme.
Si vous lisez ce livre, la première solution est certainement la plus employée. Les raisons de vos colères sont certainement multiples comme je l’ai expliqué dans la première partie (enfance, personnalité, etc.)
Par conséquent, vous avez peut-être déjà essayé de vous contrôler sans y parvenir. Les premières fois, j’ai envie de vous dire que c’est tout à fait normal. On ne modifie pas aussi facilement une habitude prise il y a 5, 10 ou 40 ans.
Heureusement, même des personnes matures peuvent apprendre à modifier leur comportement si elles le souhaitent vraiment, ne vous découragez pas.
FAITES ATTENTION À VOTRE ENTOURAGE.
Les personnes qui se ressemblent s’assemblent !
Dans votre situation, ce n’est pas à votre avantage. C’est comme si vous souhaitiez arrêter de fumer et que vous êtes entouré de fumeurs, la mission s’annonce difficile.
Pour votre colère, c’est la même chose. Si vous faites des efforts pour modifier votre mauvaise habitude, mais qu’à côté, votre entourage est toujours énervé, il sera difficile de résister aux nombreuses tentations.
Au contraire, vous devez vous entourer de personnes patientes et calmes sachant contrôler leur colère si une agression se présente. Généralement, elles seront à votre écoute, vous facilitant le dialogue. Leur calme vous apaisera et comme les provocations seront moins présentes, vous aurez moins de chances de vous mettre en colère.
« Ne réagissez plus à la colère ! »
Finalement, la première étape pour atteindre cet objectif est surtout une question d’état d’esprit. Si vous souhaitez le faire, vous pourrez le faire. Ensuite, votre environnement jouera un rôle important les premières semaines. Même si ce n’est pas le plus déterminant dans votre réussite, les résultats seront plus rapides dans un environnement sain.

mercredi 11 février 2015

Il est facile de perdre son sang-froid !

Il est tellement plus simple de perdre son sang-froid. Par exemple, les enfants se chamaillent dans leurs chambres et vous haussez le ton, ou vous leur criez dessus.
Cependant, si vous souhaitez gérer votre colère, vous devrez justement faire l’inverse. Au lieu de perdre votre sang-froid, il faudra contrôler vos émotions pour éviter qu’elles prennent le dessus.
Je le sais, ce travail n’est pas toujours évident au premier abord. C’est pour cette raison que je vais vous détailler plusieurs techniques, simples et rapides à mettre en place. Ainsi, vous réussirez à garder votre sang-froid dans n’importe quelle situation. Ce sera un pas important pour apprendre à gérer votre colère.

Suite dans le prochain article demain...

dimanche 8 février 2015

Quand vous êtes en colère, vous devez en parler

Lorsqu’une personne est en colère, très souvent, elle préfère utiliser la violence à la parole. Par exemple, la personne peut taper dans un mur avec son poing ou, dans le pire des cas, taper sur une personne.
Est-ce que cela va la calmer ? Non.
Si la violence physique ou verbale ne fonctionne pas, il ne vous reste plus que la parole. Cependant, cette habitude n’est pas toujours évidente à prendre. Vous devez vous poser ces 2 questions :
1. Quelle est la cause de votre colère ?
2. Quelle serait la solution pour que vous retrouviez votre calme ?
Pour mieux comprendre le mécanisme, prenons un exemple. David rentre chez lui après une dure journée de travail. Comme à son habitude, il va dans la cuisine, prend une canette de bière et s’installe dans le canapé pour regarder plusieurs épisodes d’une série policière américaine… ce qui a le don d’énerver Sylvie, sa femme. Effectivement, elle devra préparer à manger, mettre la table sans que son mari lui vienne en aide. Cela fait plusieurs semaines qu’elle souhaite le lui dire, mais elle a préféré garder cela pour elle. Elle ne voudrait pas ternir leur relation. Pourtant, aujourd’hui, elle décide d’aller dans le salon pour parler à son mari : « J’apprécierai que tu viennes m’aider à mettre la table, au lieu de rester devant tes séries américaines. »
David n’a peut-être pas écouté sa femme, mais au moins Sylvie a pu exprimer ce qu’elle avait sur le coeur. Ainsi, au lieu de se mettre en colère toute seule, elle a eu une conversation avec son mari pouvant être bénéfique par la suite.
Remarques : pour que ce conseil fonctionne, il ne faut pas crier sur la personne, mais parler normalement. Dans le cas contraire, la personne se braquerait et la situation n’avancerait pas.
Un autre point me semble important à signaler lorsque vous parlez à une personne en étant en colère, il est important d’être bref. Effectivement, il arrive souvent qu’une personne « déverse » toute sa colère dans une longue tirade de 5 minutes sans laisser la place à son interlocutoire d’intervenir. Au final, il a du mal à retenir toutes les informations et votre discussion, à sens unique, ne sera pas bénéfique. Pire encore, si la personne garde en elle quelques rancoeurs, elle pourrait en profiter pour les déverser à son tour.
Si vous décidez d’exprimer votre colère, parlez pendant quelques secondes, mais n'élevez pas le ton, puis laissez la personne intervenir. C’est la seule manière d’avoir une discussion productive.
2 ÉLÉMENTS IMPORTANTS À RETENIR.
Parler lorsque vous serez en colère vous aidera à vous apaiser, mais seulement à certaines conditions :
1. Vous devez parler normalement, et ne pas crier. Le danger lorsque nous sommes en colère est de monter le volume de notre voix, plus on est en colère, plus on parle fort. Malheureusement, cette habitude a tendance à faire fuir les personnes ou à les agacer.
2. Vous devez faire attention à votre débit. En étant en colère, le risque est de parler très rapidement, mais pour votre interlocuteur, le débit sera trop soutenu pour qu’il comprenne la raison de votre colère.
Si vous souhaitez que votre message soit compris, vous devrez adapter votre façon de parler. Certaines fois, l’interlocuteur pourrait vous faire la remarque, mais ce ne sera pas toujours le cas.

mercredi 4 février 2015

Apprenez à exprimer votre colère

La communication est la clé de n’importe quelle relation, de n’importe quel échange. Vous pouvez parler, crier, hurler ou tout simplement bouger, les personnes réussiront à interpréter vos paroles ou vos mouvements.
Le problème est lorsque les personnes utilisent simplement les cris pour communiquer. Cette situation arrive souvent entre des adolescents turbulents et des parents dépassés. Ils n’arrivent plus à communiquer normalement, rapidement les esprits s’échauffent, les cris font leur apparition et la situation se bloque.
Je vais détailler plusieurs techniques pour vous aider à exprimer de manière plus appropriée votre colère.
3 FAÇONS D’EXPRIMER SA COLÈRE.
Lorsque vous êtes en colère, vous pouvez :
1. Ruminer les causes de votre colère dans votre tête.
2. Exprimer votre colère en criant, en hurlant.
3. Discuter avec une personne des raisons de votre colère.
Plusieurs études ont démontré que la troisième solution était la plus efficace pour stopper sa colère. Ensuite, le fait de se taire permet de réduire plus rapidement sa colère que de crier.
Partant de ce constat, il est donc intéressant de parler avec une personne afin d’exprimer ce qu’il y a au plus profond de vous (pouvant être la cause de vos nombreuses colères, parfois injustifiées).

dimanche 1 février 2015

Contre la colère: la puissance de l'imagerie mentale

L’imagerie mentale est utilisée pour prévenir et réduire le stress, l’anxiété, la douleur, et bien sûr pour apaiser les personnes lorsqu’elles sont en colère.
Si vous souhaitez utiliser cette technique, voici les différentes étapes.
1. Cherchez un endroit calme. Vous ne devrez pas être distrait pendant au moins 10-15 minutes.
2. Fermez les yeux.
3. Respirez et inspirez profondément tout en vous concentrant sur votre respiration. Cela vous permettra de vous « déconnecter » progressivement de la réalité.
4. Pensez à un événement heureux comme les exemples donnés dans le point précédent (naissance de vos enfants, une promenade au bord la mer, etc.)
5. Votre souvenir doit être le plus précis. À quel moment vous êtes-vous rendu sur le bord de la plage ? En mars, au mois d’août ? Le matin, l’après-midi ? Faisait-il beau ? Avez-vous rencontré des personnes ? Comment étaient-elles habillées ? Plus vous détaillerez votre souvenir, plus vous vous plongerez à l’intérieur et plus vous oublierez la cause de votre colère.
6. Faites cet exercice durant 5 à 10 minutes. Ce sera suffisant pour retrouver votre calme.
7. Tout en gardant vos yeux fermés, évaluez votre niveau de colère. A -t-il baissé ? Si ce n’est pas le cas, vous pouvez continuer l’exercice, sinon, vous trouverez certainement des techniques plus efficaces dans la suite de ce guide.
En ouvrant de nouveau vos yeux, vous devrez être détendu.