mardi 6 janvier 2015

Être agacé, OUI, être en colère, NON.

On est rarement en colère pour un rien. Généralement, c’est un long processus et la gêne ou l’agacement sont les premiers niveaux.
La plupart du temps, on n’est pas obligé de contrôler notre agacement, dans le cas contraire, on ne pourrait pas vivre normalement. Effectivement, les gênes sont habituelles au cours d’une journée :
Les enfants se disputent le matin, alors qu’ils ont déjà 5 minutes de retard et qu’ils ne sont toujours pas prêts.
Vous êtes en voiture et, à un carrefour, un automobiliste vous coupe la priorité à droite.
Vous êtes en retard et tous les feux tricolores passent au rouge.
Vous n’arrivez pas à trouver une place pour vous garer, etc.
Dans notre exemple, nous n’avons pas encore débuté la journée de travail, mais nos nerfs ont déjà été mis à rude épreuve.
Le problème est si la personne accumule toutes ces gênes, elle peut alors se mettre en colère et la situation risque de dégénérer, par exemple, si un supérieur fait une remarque concernant son retard.
Quelle est la solution ?
Voici plusieurs conseils pour éviter qu’une simple gêne se transforme en colère avec le temps.
La gêne est-elle si importante que ça ? Être obligé de s’arrêter tous les 100 mètres à cause d’un feu rouge peut agacer, mais ce n’est pas la fin du monde. Et puis, pensez à toutes ces fois où vous avez traversé la ville sans avoir le moindre feu rouge.
Pourquoi s’énerver ? La personne vient de vous couper la route, vous avez dû freiner brutalement, mais est-ce une raison pour la traiter de tous les noms ? D’ailleurs, la voiture est déjà loin et la personne ne vous entend pas. Il est inutile de ruminer, car à part vous énerver, cela ne sert à rien. Dans ces situations, une bonne insulte suffit, puis passez à autre chose, par exemple en mettant de la musique, en parlant avec une personne, etc. L’objectif est de vous occuper l’esprit.
Vous n’êtes pas une victime. Se considérer comme une victime est beaucoup trop simple. Au contraire, vous devez passer à l’action pour régler les problèmes (si c’est possible). Dans notre exemple, tout a commencé à cause du retard des enfants. Ensuite, les événements ont fait que ce retard a augmenté. Si la personne était partie à l’heure, elle ne serait peut-être pas arrivée avec 15 minutes de retard, et son supérieur ne lui aurait pas fait remarquer.
Être capable de relativiser est inné pour certaines personnes, les autres devront apprendre à le faire. Ce « don » vous aidera dans toutes ces situations où votre sang froid est mis à rude épreuve, c'est-à-dire à longueur de journée.
Vous aurez compris que la solution consiste à accepter la situation pour ce qu'elle est, puis à passer rapidement à autre chose, pour éviter d’accumuler toutes les gênes pouvant, au final, vous mettre en colère pour une broutille.

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